Un Challenge d’écriture proposé par Marie Kléber du blogue L’Atmosphérique. Tout simplement, pour le plaisir d’écrire.
Pour cette semaine, Marie nous invite à faire une liste de 20 titres de chansons que nous aimons ou connaissons, puis d’écrire un texte en intégrant ces titres!
J’aime énormément Lynda Lemay. Elle aime jouer avec les rimes. J’adore sa poésie naïve qui nous raconte souvent le quotidien. Voici les 20 titres que j’ai choisis et que j’ai intégrés dans mon texte.
- Le plus fort c’est mon père
- La lune et le miel
- Je suis grande
- Les mains vides
- Du coq à l’âme
- L’enfant aux cheveux gris
- Même pas un arbre
- Les canards
- Mes chemins à l’envers
- Monsieur Marchand
- Lucie
- Où est-ce qu’ils jouent, les enfants?
- Café
- Jacques
- Les souliers verts
- Alphonse
- Bleu
- Des comme lui
- Un matin sans café
- L’invitation
et en bonus… un 21e titre d’une des chansons des Soeurs Boulay, 4488 rue de l’Amour.
« L’invitation »
C’est sur l’air de la chanson populaire de Lynda Lemay « Le plus fort c’est mon père » qu’elle se rend à son rendez-vous au volant de sa coccinelle rouge. Le ciel est « Bleu » mur à mur!
Véronique est toujours d’une élégance, même lorsqu’elle porte des vêtements décontractés. Elle a le don de rendre joli un simple t-shirt en nouant tout simplement un petit foulard autour de son cou. Aujourd’hui, elle porte le large chapeau de paille qu’elle avait acheté à Huatulco. À ses pieds, elle a enfilé « Les souliers verts » qu’elle a dénichés dans une boutique du centre-ville.
Depuis la mort de sa mère, elle ne cesse de se dire : « Je suis grande » maintenant. Deux ans déjà! Véro se sent enfin libre comme « L’enfant aux cheveux gris« . Elle s’est toujours sentie prisonnière des griffes maternelles. Mais maintenant, ça suffit!
Elle monte le volume de la radio et se met à chanter à tue-tête en tenant le volant à deux mains.
Un gargouillis se fait entendre de son estomac vide. « Un matin sans café »! Impossible pour Véro. Elle aperçoit un Tim Horton en bordure de la route. Elle décide de faire la file pour se commander un « café » au lait pour emporter.
En passant devant la boutique de fleurs de « Monsieur Marchand« , « Alphonse », de son prénom, Véro achète un petit bouquet de fleurs printanières, car elle n’aime pas arriver chez quelqu’un « Les mains vides« . C’est avec un large sourire que le fleuriste accueille Véro.
Son amie a récemment emménagé dans un nouveau quartier résidentiel avec « Jacques« , son conjoint. Un amour d’homme, il ne s’en fait plus « Des comme lui! » Les maisons, construites en rang d’oignons, sont toutes pareilles. « Même pas un arbre » pour agrémenter les parterres! Même pas un parc à proximité. « Où est-ce qu’ils jouent, les enfants? » C’est quoi l’idée d’acheter dans un endroit comme celui-ci!
« J’aurais presque envie de virer de bord et refaire « Mes chemins à l’envers » tellement tout ça semble démoralisant! » se dit-elle à voix basse.
Enfin, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Et « La lune et le miel » .
Perdue qu’elle est dans ses pensées, c’est d’un coup de volant sec et de justesse qu’elle réussit à éviter « Les canards » qui traversent la rue à la queue-leu-leu.
Voilà! 4488 rue de l’Amour. Son GPS, son fidèle complice, l’a menée à destination.
Elle a tellement hâte de revoir son amie « Lucie » qu’elle n’a pas vue depuis le début de la pandémie. En passant « Du coq à l’âme« , elles papotteront d’amour, de shopping et de cuisine jusqu’aux petites heures du matin!!!