La boîte à lunch
Dès ma première année, je devais apporter mon « lunch » pour le dîner. Aucune école de construite près de chez moi, je devais prendre l’autobus scolaire pour me rendre à l’école située à plusieurs kilomètres de la maison.
Les petites boîtes à lunch du temps étaient fabriquée en métal.
Menu principal
Étant très difficile à l’époque côté alimentaire, mon menu n’était pas très diversifié. Et il faut dire aussi que dans les années ’60, le choix des aliments était beaucoup moins nombreux à l’épicerie que de nos jours.
J’ai mangé beaucoup de sandwiches au « Paris Pâté », sans moutarde. Juste du beurre. Pain blanc évidemment. Au fil du temps, mon menu a été un peu plus varié : sandwich au poulet mayonnaise, sandwich au jambon moutarde et le vendredi, j’avais droit au sandwich au beurre d’arachide Kraft agrémenté d’un peu de confiture.
Les crudités se limitaient aux concombres, au céleri et aux carottes. Pommes et bananes se sont côtoyées dans ma boîte à lunch pour l’heure de la collation. En hiver, l’orange agrémentait l’heure de mon dîner de par sa couleur et son goût sucré. À chaque hiver, mes parents revenaient de la Floride avec d’immenses sacs de filet gorgés d’oranges et de pamplemousses roses. Ils avaient fait le plein de vitamines sur la plage, tandis que je faisais le plein en mangeant des agrumes.
Dessert et breuvage
Pour le breuvage, ma mère me donnait de l’argent pour que je me procure des coupons qui me donnaient droit à un demiard de lait ou de lait au chocolat. Comme la plupart des enfants, j’optais le plus souvent pour le chocolat au lait. On devait faire la file à tous les midis pour récupérer notre petite bouteille de verre.
Les p’tits gâteaux Vachon étaient très populaires pour le dessert. Qui ne connait pas les petits gâteaux Vachon? Le choix était beaucoup plus varié que pour les fruits et légumes : le Jos Louis, la ½ lune au chocolat ou à la vanille, et le papillon. À l’époque ces petits gâteaux ne coûtaient que 10 cents l’unité.
Et si je te parlais des boulangers et des laitiers qui nous desservaient à domicile…
À suivre…
Eh torrieu, j’en ai mangé du Paris Pâté, moi aussi! Et mes filles ont de la misère à me croire quand je leur dit que, dans mon temps, on n’avait pas ça, des fraises, bleuets, melon, etc à l’année.
C’est vraiment agréable de lire tes souvenirs!
Merci Isabelle. Vrai que nous étions très limités côté alimentation. Fallait y aller avec les saisons, et les fruits provenant de l’extérieur étaient chose rare!
J’adore lire les souvenirs des autres!
C’est toujours plein d’émotions qui transpirent à travers les lignes
Merci Marie!