
Pour la semaine prochaine, Marie nous invite à écrire un texte qui inclura toutes les phrases suivantes: “en dépoussiérant son grenier” – “la table en bois nappée aux couleurs de l’Italie” – “la boite de nuit puait le whisky rance” – “il s’en est fallu de peu pour qu’il perde l’équilibre” et “la porte s’est ouverte sur sa tête cramoisie”.
Trouvaille au grenier
C’est en dépoussiérant son grenier que Raoul a mis la main sur cette vieille boîte de photos qui appartenait jadis à ses parents. En l’ouvrant, il s’est vite rendu compte que tout était pêle-mêle, photos noir et blanc, anciennes lettres, roses séchées… Ses parents n’avaient jamais pris le temps de classer les photos dans des albums. Ce n’était pas très à la mode de le faire dans ces années-là!
« Il faudrait que je descende la boîte dans la salle à manger, l’éclairage ici est tellement mauvais. » se dit Raoul en lui-même.
Il y a de cela plusieurs années, Raoul avait installé une espèce d’échelle en bois qui facilitait l’accès au grenier. Mais à son âge, il lui devenait de plus en plus difficile de l’utiliser.
En descendant, les bras occupés à tenir cette boîte de carton qui sentait l’humidité, il s’en est fallu de peu pour qu’il perde l’équilibre. Il aurait dû demander l’aide de son fils, mais têtu comme un âne, il préférait toujours faire les choses par lui-même, au risque de se blesser.
Nostalgie
Finalement, il dépose la boîte sur la table en bois nappée aux couleurs de l’Italie. À leur retour de Barcelone, Angèle, son épouse décédée l’an dernier, avait fait appel à une designer. Elle avait tellement aimé ce voyage qu’ils avaient fait pour célébrer leur 50e anniversaire de mariage, qu’elle avait insisté à reproduire l’ambiance des bistros. Les chaises de la salle à manger avaient été recouvertes de tissus dans les teintes de turquoises et de mandarines. Sur le mur, on retrouvait plusieurs cadres avec des photos qui leur rappelaient ce merveilleux voyages.
Rien à voir, par contre, avec cet endroit vétuste où ils s’étaient rendus le lendemain de leur arrivée. La boite de nuit puait le whisky rance,.. tellement, qu’ils avaient dû improviser une raison pour déguerpir en toute vitesse.
Seul au milieu de la pièce, Raoul pouffe de rire!
C’est à ce moment-là que la cloche de la porte se fait entendre. C’est sûrement Blandine. Raoul court pour répondre et… la porte s’est ouverte sur sa tête cramoisie par le rire et les pas de course!
« Mais qu’est-ce qui t’arrive mon cher Raoul! C’est moi qui te fait cet effet? »
- Tranche de vie d’une sexagénaire
- Toujours à la pharmacie
- Sa forêt magique
- Au bord des larmes
- Le retour de la bonne humeur
- Noir et blanc
- À la bibliothèque
- La lettre
- Devine qui vient luncher?
- Une journée de pluie
- L’invitation
- Blandine se sent belle
- Bonheur constant
- Les pages du matin
- La première neige
- Insomnie
- Quatorze février
- Ménage du printemps
- Odeur du jardin
En lisant on croit voir la scène c’est bien présenté bravo. Bisous douce semaine
Merci de ton doux message Renée!
Je te souhaite une journée remplie de petits bonheurs!
Comme c’est bon de t’y lire, Josée !!! Super !!!
Bonne fin de semaine,
Bisous xxx …
Merci!
Bon week-end à toi également
Bisousxx